Dans le sud-ouest de la Mauritanie

La Mauritanie est un vaste pays (plus d’un million de km2) avec une faible population (4 millions d’habitants) et tout le nord du pays fait partie du désert du Sahara. Les recherches menées dans le cadre d’ARID concernent le sud-ouest du pays, entre l’Océan Atlantique à l’ouest et le fleuve Sénégal au sud, dans le grand bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien. Avec une précipitation annuelle presque toujours inférieure à 300 mm, la recharge de la nappe phréatique par infiltration de la pluie est très faible. Les eaux souterraines sont donc relativement peu importantes et faiblement renouvelées mais facilement accessibles partout et peu sensible à quelques années de sécheresse. Le prélèvement en nappe d’eau potable ou pour l’irrigation est encore faible ; la pression sur les ressources en eau souterraine est donc réduite.

A l’échelle de la région Trarza-Brakna (40.000 km2), il est possible d’identifier les conséquences actuelles des changements climatiques quaternaires et de l’anthropisation des dernières décennies. La superposition des multiples processus agissant avec des intensités très différentes expliquent la forte variabilité observée, notamment dans la géochimie des eaux souterraines.

Le Parc National du Diawling (1000 km2) se trouve dans le delta du fleuve Sénégal. Autrefois, ce socio-hydrosystème très singulier dépendait complètement de la crue annuelle du fleuve Sénégal. Aujourd’hui il est entièrement contrôlé par l’homme (par les grands barrages sur le fleuve et les petits ouvrages no hydrauliques locaux). Cette gestion est réalisée en étroite concertation entre les différents groupes impliqués (pêcheurs, cueilleuses, agriculteurs, pasteurs, demande environnementale du parc).

La ville de Nouakchott n’existait quasiment pas en 1950 et elle abrite maintenant un tiers de la population du pays. Elle est implantée dans et autour d’anciennes dépressions salées, parfois sous le niveau de la mer. Cette situation topographique et l’insuffisance du réseau d’égouts expliquent la forte hausse du niveau de la nappe phréatique depuis une décennie, noyant des quartiers entiers et ayant de lourdes conséquences foncières et sanitaires. Combattre l’excès d’eau quand il pleut 100 mm par an est un paradoxe, mais aussi une réalité.

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